• 4  L’arpenteur de ciel

     

     

     

     

    A grandes enjambées

    Il traverse l’espace

    Saute la voie lactée

    Pour un voyage fugace.

    Il contemple l’univers

    Ce terrain qui s’enroule

    Où il peut jouer aux boules

    En lançant les planètes.

    De son souffle glacé

    Il sculpte les nuages

    Projetant ses mirages

    Sur ce monde enchanté

    Dont il aime l’image.

    De ce temps en déclin

    l’espace confondu,

    Il habite aux confins

    De ce monde perdu.

    A travers tous nos rêves

    Il nous épie sans trêve

    Pour fuir l’inachevé

    D’une vie esseulée.

     

    Gaby


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • Dialogue entre Univers et Corona


     

     


    votre commentaire
  • Dialogue entre Univers et Corona 

     

     


    votre commentaire
  •  

    Papa pique et Maman coud

     

     

    Papa pique et Maman coud des visières

    Pas seulement pour les infirmières

    Mais pour la terre entière

    Des bavettes et des bavoirs

    Pour contrer le virus dans le crachoir

    Il est partout sur les mains

    Nous fait les pieds, il est malin

    Il est dans l’air dans les bulles d’air

    Ne pas garder la tête en l’air

    S’habiller, se re déshabiller pour se rhabiller

    Ça prend du temps, mais on a le temps

    Ainsi ceux qui travaillent en passent du temps

    Quatrième semaine de confinement

    Et c’est tant pis pour le beau temps

    Quand cela finira-t-il ? on ne sait pas

    En attendant Papa pique et Maman coud

    De beaux masques avec du beau tissu à fleurs

    Des slips usés de Papa

    Des jolies culottes usagées de Maman

    Du bleu pour les garçons

    Du rouge pour les filles

    Tous les jours c’est carnaval
    On a remplacé Venise

    Pour le bal masqué

    On a trouvé c’est bien moins cher

    Une raison pour s’amuser

    Papa pique et Maman coud

    C’est le bal des jeunes et des vieux fous.

     

     

    Cécile 11 avril 2020

     


    votre commentaire
  • Au bout de quelle éternité?

     

    Ce qu’on vivait était étrange

    C’était un temps bien singulier

    Angoisse et colère en mélange

    On était comme anesthésiés

     

    Aucun de nous n’avait connu

    À telle échelle autant d’angoisse

    La maladie avait couru

    À travers toutes les paroisses

     

    Nul n’y croyait au tout début

    On en riait on s’en moquait

    Et puis très vite elle est venue

    Comme la peste a débarqué

     

    Au vu de sa croissance folle

    De tant de pauvres gens fauchés

    Voici alors que tous s’affolent

    Comme sous flèches des archers

     

    C’est alors qu’il fut décidé

    Afin d’éviter tout contact

    Que tous ne soient pas décimés

    Et pour limiter son impact

     

    Que l’on resterait sous son toit

    Claquemuré dedans ses murs

    Sans plus sortir chacun chez soi

    Jusqu’à la fin de l’aventure

     

    Les rues des villes et villages

    Balayées par un vent morose

    Toutes les autos aux garages

    Et toutes les boutiques closes

     

    Régnait une atmosphère étrange

    Où tout restait silencieux

    Tout près le chant d’une mésange

    Et puis ce printemps radieux

     

    Toutes ces fleurs qui embaument

    Les tracteurs tournaient dans les champs

    Et dans nos hôpitaux mouraient

    Par milliers tant de braves gens

     

    Dans les cours vides de nos écoles

    Ne fusaient plus les cris les rires

    Des enfants et leurs courses folles

    On avait très peur de mourir

     

    Et moi je marchais solitaire

    Par des laies des sentes de loups

    Par de secrets chemins de terre

    Et me tenais encore debout

     

    Enivré de mille senteurs !

    Et tant de verdure aux feuillages !

    Et tant et tant de gens qui meurent !

    À quand la fin de mon voyage ?

     

    Tous les braves gens se terraient

    Comme rats au fond de leurs trous

    Il fallait vivre confinés

    Beaucoup en devenaient fous

     

    C’était alors grande misère

    Qui dévastait tous les royaumes

    C’était un peu comme les guerres

    Où il se tue tellement d’hommes

     

    Si notre belle humanité

    Soudain venait à disparaître

    Au bout de quelle éternité

    Arriverait-elle à renaître ?

     

     

    Francis BELLIARD

    La Bourrache, le 18 avril 2020

     


    votre commentaire
  •  

    Corona

     

    À peine né, le voilà qui vole de ses propres ailes

    On le cite, on le nomme, on le décrie, on le craint

    Avec sa tête couronnée, il a conquis le monde entier

    Alexandre, César, Napoléon et même Hitler,

    Ne sont que de piètres conquérants

    Face à cet envahisseur

    Qui maîtrise l’art du camouflage

    Sans tambour ni trompette

    Il franchit toutes les frontières

    Anéantit les faibles, les non armés

     

    Quelle tactique face à ce despote

    Qui s’invite en tous lieux

    Et frappe ses victimes

    Sans bombe ni fusil ?

    Tout l’univers tremble et vacille

    La terre va-t-elle s’arrêter de tourner ?

    Impossible de conclure avec lui

    Un pacte de non agression

    Sans foi ni loi

    Il se moque de l’argent

    La bourse ou la vie…

     

    D’où vient-il ?

    Où va-t-il ?

    Que veut-il ?

     

    Mystère

    Mais tout comme Achille et son tendon

    Corona succombera

    D’une rage de dents !

     

    Le mal d’amour…

    Dany

     

     


    1 commentaire
  •  L'âne chargé de punch et l'âne chargé de faisselles

     

    Un marchand menait au licol

    Deux ânes sur la route d'un col.

    Celui de faisselles chargé

    Fonçait devant comme un coursier,

    Sans souci de son compagnon.

    Et l'autre, malheureux grison,

    Peinait sous le poids des bouteilles

    Chassant les mouches de ses oreilles.

    « Attends-moi !...

    Aide-moi !... »

    Criait-il tout au long du chemin

    À l'autre déjà loin.

    « Que nenni !

    Mon ami !... »

    Trottant comme s'il avait des ailes,

    Celui qui portait les faisselles

    Et qui faisait son fier,

    Sa charge étant légère,

    Caracolait devant

    Sur les pas du marchand.

    Il fallut tout soudain gravir les raidillons :

    Essoufflé, celui-ci grimpe sur Aliboron

    Et le fouette tant et tant

    Qu'il s'arrête, haletant.

     Cependant, loin derrière,

    Flairant la bonne affaire,

    Trois voleurs par l'odeur alléchés

    Ont vidé les bouteilles sans tarder.

    Plus léger, notre Cadichon

    Part au trot vers ses compagnons,

    A tôt fait de les rattraper,

    S'arrête un instant à côté.

    «Ami, aide-moi, s'il te plaît !... »

    Clame l'autre croulant sous le faix.

    « Que nenni !

    Mon ami !...

    N'est-ce pas ce que tu m'as dit ?

    Pour moi je me suis affranchi.

    Et puis, ne sois pas si grognon :

    N'as-tu pas un bon compagnon ?...

    Pardi si !... »

    Ayant dit,

    Il leur fait une belle pétarade

    Puis s'enfuit vers sa vie nomade...

     

    Francis BELLIARD

    La Bourrache 29 décembre 2012

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Créée en 1975 par Andrée Marik, décédée en 2016 à l'âge de 102 ans, l'association "Cognac en poésie" est aujourd'hui présidée par Dany Vinet, depuis 2009.

    L'association a pour but de promouvoir les texte d'auteurs régionaux, en publiant chaque année un recueil réunissant leurs meilleures compositions, sur un thème donné.

    Le présent site est un reflet des activités de l'association. Vous y trouvez la liste des auteurs, des extraits de leurs compositions, de leurs éventuelles publications et les dates et lieux de rencontres organisées par "Cognac en poésie".

    N'hésitez pas à naviguer sur ce site et à nous contacter pour des échanges constructifs, toujours bienvenus.


    votre commentaire
  • L'association Cognac en poésie, regroupe des auteurs dont l'ambition est de partager leur amour des beau vers.

    Leurs thèmes touchent aux sentiments, à la nature, à l'environnement, à l'actualité...

    Chaque année est publié une anthologie qui regroupe leur contributions sur un thème donné. "Dire" sera celui de la prochaine.

    Le présent blog a pour but de vous faire partager des textes originaux, dont certains auront été écrits pour de précédentes anthologies , pour la future ou simplement pour le plaisir.


    votre commentaire
  • CORONA

     

    A peine né, le voilà qui vole de ses propres ailes

    On le cite, on le nomme, on le décrie, on le craint

    Avec sa tête couronnée, il a conquis le monde entier

    Alexandre, César, Napoléon et même Hitler,

    Ne sont que de piètres conquérants

    Face à cet envahisseur

    Qui maîtrise l’art du camouflage

    Sans tambour ni trompette

    Il franchit toutes les frontières

    Anéantit les faibles, les non armés

     

    Quelle tactique face à ce despote

    Qui s’invite en tous lieux

    Et frappe ses victimes

    Sans bombe ni fusil ?

    Tout l’univers tremble et vacille

    La terre va-t-elle s’arrêter de tourner ?

    Impossible de conclure avec lui

    Un pacte de non agression

    Sans foi ni loi

    Il se moque de l’argent

    La bourse ou la vie…

     

    D’où vient-il ?

    Où va-t-il ?

    Que veut-il ?

     

    Mystère

    Mais tout comme Achille et son tendon

    Corona succombera

    D’une rage de dents !

     

    Le mal d’amour…

    Dany

     

     


    votre commentaire
  • Temps Mort !

     

      Assez de tuer le temps

    En glorifiant sa dépouille !

     

    Parlons-en au présent

    De cette bête insaisissable

    De ce monstre indéfinissable

    Qui dévore le futur

    En jetant en pâture

    Le passé aux araignées

    Du grenier des oublis

     

    Jean-Claude Fayemendie-Ducourtieux


    votre commentaire
  • poème optimiste de Jean-Philippe, membre de l'Atelier de Poésie...

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Le coup de coeur de gaby pour ce beau texte ....

    AUTEUR : Laurent LAFAYE.

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • extrait de " Loin de la foule déchaînée (1874)"

    Lire la suite...


    votre commentaire
  •  

    Cognac le 10 janvier 20

     

     

    Ami(e) poète

     

    C’est avec un verbe, mais aussi avec « le verbe » que vous allez prendre votre plume ou votre clavier pour exprimer, énoncer, raconter, célébrer, communiquer, signifier, juger, indiquer penser, bref, nous faire partager mots à « maux », en bien ou en mal, avec des « vertes et des pas mûres », en toute liberté, la « bonne aventure » pour notre prochaine Anthologie.

     

    DIRE,

     Tel est le thème de notre nouvelle édition.

     

    Dire tout ce que l’on a sur le cœur avec des mots, des silences, des images,

    Dire avec le corps, le langage, les arts,

    Dire avec émotion pulsions, passions, indignations et motivation pour qu’aux quatre coins de la planète, la poésie ait son mot à … dire, prédire ou contredire .

    Dîtes, comme Françoise GIROUD : « Je suis de joyeuse humeur aujourd’hui, parce que j’ai écrit un article provocateur où j’ai été jusqu’au bout de ma liberté. … Liberté du verbe, surtout, et celle de la plume » (extrait de : On ne peut être heureux tout le temps)

     

    En espérant que ces quatre lettres seront messagères de nos vœux de partage et d’inspiration poétiques, nous vous donnons rendez-vous au plus tard, le 30 juin 2020.

    PS : N’attendez pas le dernier moment.

     

    Comment procéder?

     - Envoyer 5 poèmes maximum, inédits, imprimés ou dactylographiés. (chaque auteur disposera de 2 pages maxi : 13x18 et 40 lignes maxi par page)

    - Joindre une courte biographie (5 lignes format recueil au plus)

     

    - Par internet sous word, en pièce jointe Times New Roman 12

    vinetp@orange.fr

     - Par courrier

    à l’adresse suivante: - Expression Culturelle Atelier Poésie

    Madame VINET

    13 A Rue Jean MONNET

    16 100 CHÂTEAUBERNARD

     Les poèmes non édités ne seront pas restitués.

     Nous vous tiendrons informés de vos textes retenus en temps voulu.

     

    Comptant vous retrouver dans notre futur recueil, recevez nos amitiés.

    L’équipe de l’Atelier Poésie de COGNAC

     


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • Meilleurs voeux à tous ....


    1 commentaire
  •  de circonstance ...


    votre commentaire
  • Envoyé par notre Dany, voici un poème écrit l’an passé par Claude BRAUN mais qui reste  d’actualité en cette période de commémoration des batailles, en  particulier de celle des Ardennes le 24 Décembre 1914...

     Rappelons-nous ....

    Lire la suite...


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • Annick et son fabuleux héron !!!

    Vous connaissiez le "rire poétique "?

    Notre  joyeuse Annick  nous l'a appris !


    votre commentaire
  • une soirée de pure poésie  en compagnie de vous tous,  si nombreux,  que nous étions pleinement heureux ... heureux de partager la même  passion des mots, les mêmes émotions, les mêmes espérances...

    OUI, ce soir-là  restera longtemps dans notre mémoire comme le signe d'un besoin de rêves pour adoucir les rigueurs des temps actuels, une parenthèse bienvenue dans ce monde en perpétuelle mutation, une occasion de construire ensemble un îlot d'humanité solide et magnifique !

    Merci, merci à tous...

    Mais je ne puis conclure sans un grand merci pour notre cher Alain Veluet  qui a enchanté nombre d'entre nous par la richesse de ses compositions et une exécution talentueuse...

    Un merci perso Alain  pour le cadeau d' Albeniz  et Satie ...quel bonheur  !


    votre commentaire
  • C'était  la dernière fois qu'il est venu à Blues Passion , le merveilleux BB King...

    Auteur  : Gaby

    Lire la suite...


    1 commentaire
  • Franco-Australien, Bernie  est l'auteur de polars australiens tels que :

    - Mine de Rien

    - Ça va fuser chez les Abos!

    - Alors on fait la bombe!

    Sa vie riche en rencontres de toutes sortes, est la source de nombreux poèmes , dont :

     

    LE PRISONNIER.

    Auteur : Bernie LEE


    1 commentaire
  • Extrait de l'Anthologie  2019 à paraître le 6 décembre à La Cale  ( Cognac Crouin)

    Auteur : Marie-Thérèse DAVID.

    Lire la suite...


    4 commentaires
  • L'ATELIER POESIE DE COGNAC

     

    présente son anthologie 2019 "Au fil du temps"

    le vendredi 6 Décembre 2019 à 18h

    à La CALE 

    (Boulevard des Borderies Crouin) COGNAC

    Entrée gratuite

    VENEZ NOMBREUX

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • La poésie du mouvement pour en savourer la volupté, il faut s'être trouvé seul, sur une hauteur, au milieu du calme de la nuit, et avoir contemplé la marche des étoiles ! Après cette incursion dans le domaine des constellations célestes, l'esprit, élevé au-dessus des préoccupations terrestres, des pensées et des visions ordinaires, comprend mieux l'éternité.

    Citation de Thomas Hardy ; Loin de la foule déchaînée (1874)


    votre commentaire
  • Le coup de cœur de Gaby pour ce beau poème très peu connu ...

     

    AUTEUR : PAUL ELUARD.

     


    2 commentaires
  • Un beau poème qui  suggère l'émotion de l'attente ....

    Lire la suite...


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires